M... ! Non rien.

Ce que je peux détester l'égoïsme !
J'en ai encore eu une belle preuve aujourd'hui de la part d'une charmante collègue que j'affectionne plus que tout *ironie*
J'ai la chance de couvrir un gentil rhume en ce moment. Il a commencé hier par une délicate migraine et s'est transformé en mal de gorge et tas de mouchoirs aujourd'hui. Étant le mieux lotis de l'école dans laquelle je travaille, je me retrouve à bosser dans la salle la plus grande, qui ne possède qu'un malheureux chauffage qui ne suffit pas à tout chauffer. Je me les caille donc toute la journée en hiver. Ce matin, alors que ma charmante collègue faisait encore son service de surveillance à moitié dehors et à moitié dans "ma" salle bien "au chaud", elle a soudain décidé de laisser la porte grande ouverte, laissant partir le peu de chaleur que ce malheureux chauffage en pré-retraite avait donné jusque la.
Je vous donne une retranscription du dialogue entre elle et moi qui a suivit ce geste plein d'écologie et de sympathie à mon égard.

Moi : - Tu peux fermer la porte s'il te plait *bip*, il fait froid..."
*Bip* : - Bha on va partir de toute façon.
Moi : - Bha oui mais moi je suis ici avec des élèves donc j'ai pas envie de perdre le peu de chaleur qu'on a gagné."
*Bip* : - Ah bha tiens, la semaine dernière tu te moquais de nous quand on avait pas de chauffage, maintenant c'est a nous HAHAHA !!

Je me suis alors abstenu de lui sortir dans un premier temps un beau mot commençant par "mer" et finissant par "de". Ensuite je tiens à préciser que en référence à ce qu'elle m'a dit, la semaine dernière il n'y a pas eu de chauffage dans les classes pendant une matinée... Sauf dans ma salle ou j'ai conservé mon chauffage habituel (insuffisant mais présent tout de même). Je me suis alors permis une réflexion gentille du style : "Ah bha pour une fois c'est dans ma salle qu'il fait le plus chaud! ".
Voilà ce qui m'a valut sa charmante réplique tout à l'heure.
Non seulement je suis malade donc il fallait pas trop me chercher à ce moment la au risque de déclencher une vague de paroles aux décibels élevés et au sens pas très plaisant, mais en plus je trouve vraiment ironique de me dire ça alors que la semaine dernière, cette même collègue a renvoyé plus de la moitié de ses élèves chez eux sous prétexte qu'il n'y avait pas de chauffage, en profitant par la même occasion pour ne rien foutre de son après-midi (comme à son habitude me diriez-vous si vous la connaissiez).

Une phrase ressemblant à la suivante est donc montée dans ma gorge : "Mais merde *Bip*, moi au moins j'utilise pas le froid comme excuse pour glander!", mais est heureusement restée coincée au niveau de ma gorge, ne lui explosant donc pas à la figure.

Soulignons que quand cette charmante "jeune" femme est malade, il ne faut pas créer le moindre courant d'air risquant d'aggraver son rhume ou sa flemme sans doute, mais que quand les autres sont malades à leur tour, ça ne semble pas la déranger le moindre du monde de laisser le froid s'engouffrer dans les locaux, histoire de bien rajouter une couche à la maladie déjà bien présente.

Je ne sais pas comment je fais pour écrire autant sur cette personne sachant que ça ne concerne qu'un seul fait. Si je devais retranscrire tout ce qui m'énerve profondément en ce moment chez elle, je pense que ce blog arriverait vite à saturation. Espérons que je ne la trucide pas à coups de brosse à tableau d'ici la fin de l'année 2010, plus que deux jours à tenir et je peux enfin me passer de sa présence, si j'étais croyant je me serais surement permis un " Dieu soit loué! " mais ne l'étant pas je vais me contenter d'un " Youpi " enjoué.


Le changement à parfois du bon, mais en excès il est souvent très mauvais.


*Bip* est ici utilisé afin de conserver l'anonymat de ma charmante et somptueuse collègue.