Amitié et fidélité.
Cela fait maintenant plusieurs jours que je m'interroge sur le véritable sens de l'amitié.
Internet me dit que l'amitié est un sentiment d'attachement mutuel entre deux personnes. Pas question de fidélité donc dans cette définition. Il semblerait que la reconnaissance n'en fasse pas non plus partie. Soit..
Je veux simplement dire que si j'avais su avant que ces deux notions n'étaient pas comprises dans cette fabuleuse "relation" je me serait abstenu d'en avoir pour certaines personnes.
Je ne citerais pas de noms, mais entre les deux amies que je connais depuis maintenant presque 8 ans et qui ne prennent des nouvelles que quand ça les arrangent et l'ami qui sort tout juste d'une déprime qui a tout de même duré presque 3 ans, qui a "pleuré sur mon épaule", que j'ai consolé et parfois brusqué pour le sortir de cette histoire de marde pour m'entendre dire aujourd'hui qu'il n'a aucune attache ici ou qu'il a réussi à se tirer de cette dépression tout seul... J'ai juste envie d'aller me pendre.
Maintenant entre les amis qui me lâchent et ceux qui ont tendance à
m'envahir, je ne sais pas vraiment lequel est le pire... Une relation
purement fictive à la base qui me bouffe littéralement et finira par se
concrétiser lors d'une rencontre que je sais de toute façon inévitable.
C'est ça ou alors je me prive de JE, ce qui est inconcevable même si je
ne sais pas comment ou quand et avec qui j'irais.
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Deux conversations avec différentes personnes me viennent à l'esprit à l'heure actuelle. La première étant avec ma marraine. Nous abordions le simple fait de demander aux gens si ils vont bien. Vous connaissez sûrement le "Salut! Ça va ?". Je vous demande honnêtement qui répond "Non" à cette question? Personne. Tout simplement parce que les gens ne vous pose pas cette question dans l'espoir de vous voir répondre par la négative. Parce le "oui" s'impose comme réponse bateau. Dites une seule fois "Non" et vous verrez la tronche que va tirer votre compagnon de blabla...
La deuxième conversation était avec un collègue de boulot. Nous parlions du fait d'être une éponge à mauvaise humeur, à un peu tout en fait... J'évoquais juste le fait qu'en général les gens se confient facilement à moi, que je le veuille ou non je finis toujours par savoir ce qui ne va pas chez quelqu'un. Je ne vais pas forcement me plaindre de cette situation, j'aime aider tant que j'en suis capable mais... Comme je le disais, tout le monde semble vouloir me raconter ses soucis mais personne ne prête attention aux miens. Je n'ai donc pas le droit de me sentir mal, de souffrir ou d'être simplement triste comme tout le monde? Si... Mais en silence. Mais j'en ai marre de me taire et de tout garder pour moi. J'en suis arrivé à un point ou j'ai l'impression d'avoir un trou béant au milieu de la poitrine, une nappe de brouillard qui entoure mon cœur. Quelque chose d'assez indescriptible en fait, d'autant plus que je n'en connais pas la source exacte.
Le monde est ainsi fait. Les hommes sont égocentriques et ne tournent qu'autour de leur propre nombril. Bien sûr il y a différents degrés, mais au final, nous finissons toujours par agir pour nous même, pour notre intérêt, quel-qu'en soit la motivation.
Ce post vous semble être un ensemble de pensées sans réelles cohérence? C'est sûrement le cas... Mais c'est ainsi que je suis en ce moment.
Bonne nuit Ô lecteur/lectrice.
The End
Edit: Tiens, voici justement une conversation msn toute fraîche entre moi et une vague connaissance qui commençait déjà à me raconter ses malheurs et histoires d'amour passionnantes certes, mais sans grande importance.
Je dirais donc que je suis Pongo et elle Perdita (non non je ne regarde pas les dessins animés) pour préserver notre anonymat:
Perdita a dit :
Bongo
Pongo a dit :
oui ?
Perdita a dit :
Ah rien x) Ca va ?
Pongo a dit :
non et toi ?
Fin de la conversation... N'est-ce pas la une parfaite illustration de ce que je disais plus haut? Hein ? Moi je la trouve magnifique et je la garde de côté pour appuyer mes dires si jamais j'ai à évoquer ce sujet en société! Hahaha !!